Carnet de cure, jour 22 (1) Il paraît que la frontière du Luxembourg a été détruite par une une catastrophe naturelle il paraît que tous les parisiens veulent aller vivre à La Rochelle il paraît que la vie est injuste il paraît qu'il n'est n'est pas tombé ici une goutte d'eau depuis trois mois il paraît que les gens sont tristes et désagréables parce qu'ils n'ont pas le choix il paraît que l’hôtelière a été autrefois visiteuse médicale il paraît que j'en impose et que cela peut faire peur il paraît qu'il faut au moins trois cures pour en sentir les effets il paraît que le sens de l'effort se perd. Il paraît que celle qui parle le plus haut a forcément raison il paraît que j'aurais tort de manquer dix minutes avec une psy que je ne reverrai jamais il paraît... De tout cela je me tamponne un peu le coquillard et je suis bien contente, aujourd'hui, de prendre le large et de rentrer. Et je lève mon verre à la vie, à la joie, à tous les choix que je sais avoir. Lechaim, mes amis !
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